La réforme de la consigne des contenants de boisson sera graduelle contrairement à ce qui était prévu au départ par le gouvernement du Québec. Est-ce une bonne décision?
Québec envisage désormais une autre approche, qui rassure d’ailleurs les détaillants.
Ceux-ci plaidaient qu’une entrée en vigueur complète à une date unique serait un échec.
Le gouvernement Legault garde le cap sur la date du 1er novembre pour entamer l’application de sa réforme, mais suggère désormais de commencer par les contenants d’aluminium.
Dans un texte de La Presse, on peut lire ceci: «l’élargissement de la consigne à tous les contenants de boisson de 100 millilitres à 2 litres fera doubler le nombre de contenants consignés, qui passeront de 2,5 milliards à 5 milliards par année au Québec».
Écoutez les chroniqueurs de la Commission Normandeau-Ferrandez, mercredi, à l’émission Puisqu’il faut se lever.
«Les raisons invoquées par Benoit Charette (ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs) semblent tellement graves que cela ne sera jamais réglé avant 2025. Ce système de consigne est ambitieux. S’il est appliqué, ce sera cependant le meilleur.»
«Il n’y a rien de simple au Québec. Je dois saluer cependant le pragmatisme du ministre. Il préfère prendre un peu plus de temps pour s’assurer que les Québécois soient remboursés pour leurs efforts faits en matière de consigne. Cela dit, les dépôts seront peut-être un peu compliqués…»