La saison des Coyotes de l'Arizona est terminée, mais pas celle d'André Tourigny.
L'entraîneur des Coyotes a été confirmé dans son poste d'entraîneur-chef de l'équipe nationale du Canada en vue des Championnats du monde. Il en discute avec l'animateur Mario Langlois.
«Doug Armstrong m'a appelé. Il m'a offert la job et il m'a demandé si je voulais y penser. Je lui ai dit: laisse-moi y penser... Je lui ai dit: O.K., j'y vais.»
«J'aurais préféré être dans les séries, mais en même temps, c'est une chance de gagner, c'est une chance de travailler avec d'autres très bons coachs. C'est une chance de vivre des situations de pression. C'est une chance de côtoyer des joueurs qui viennent d'un peu partout... Tu apprends une tonne... C'est un cours universitaire sur stéroïdes.»
Il fût un temps où les joueurs d'équipes non qualifiées pour les séries de la LNH et même ceux de formations qui tombaient au premier tour éliminatoire participaient au Championnat du monde. Cela semble plus ardu de les attirer désormais et il y a une raison.
«Depuis qu'ils ont repoussé le tournoi, c'est difficile. Tu as trois semaines entre la saison (régulière) et le tournoi. Et c'est un tournoi qui dure un mois. Et le joueur doit prendre au moins deux semaines de congé après. Ça repousse ton entraînement de cinq six semaines. C'est ça le côté négatif pour les joueurs. Le reste, c'est une expérience extraordinaire. »
Tourigny souligne que plusieurs bons joueurs pourraient se joindre à l'équipe.
«Il y en a qui aspirent à la coupe Stanley, qui ont vraiment une chance de gagner la coupe Stanley, qui vont perdre en première ronde. Toronto ou Tampa Bay, il y en a un des deux qui va perdre en première ronde.»
On l'écoute....
