L’agence de mobilité durable de Montréal tente de modifier l’horaire des parcomètres dans certains arrondissements, en prolongeant par exemple la tarification de 21h à 23h. Est-ce une bonne idée?
Selon le chroniqueur Luc Ferrandez, c’est la «commedia dell’arte» à son meilleur! Mensonges et retournements de situation sont au programme.
Pour ce dernier, le cœur de l’affaire concerne l’exception des bars, qui est inconnue de la population. Règle générale, les bars ont fait une pression importante sur l’administration municipale depuis toujours pour que les parcomètres cessent à 21h.
«La mairesse a préféré jeter en dessous de l’autobus Sophie Mazerolle et l’Agence de mobilité durable. Voulez-vous avoir votre contravention dans une enveloppe blanche ou dans une enveloppe jaune? C’est ça la consultation. Il n'y en a pas de consultation. Ça fait 20 ans qu’on parle de la tarification dynamique du stationnement dans la ville. J'ai tous les rapports devant moi. Ça a commencé en 2016 avec Denis Coderre. Après ça, une politique de stationnement, une agence de mobilité durable, des réflexions. Là, il faut qu’on aille consulter les partenaires. C'est de la foutaise!»
Quant à Nathalie Normandeau, c’est «l’art d'écoeurer le bon peuple».
«Un moment donné, il faut que tu sois cohérent. Tu veux des recettes générées par le stationnement ou tu veux un centre-ville qui est dynamique?»
Pour les deux chroniqueurs, ce modèle qui repose sur des tarifs élevés de stationnement et un centre-ville dynhamique est diamétralement opposée.
Écoutez l'intégralité des commentaires de Nathalie Normandeau et de Luc Ferrandez.
