Comment le SPVM s’attaque-t-il au problème des voitures volées qui transitent par le port de Montréal?
Paul Arcand revient sur cette histoire d’un homme qui s’est fait voler sa camionnette, qui l’a géolocalisée et qui a affirmé que les policiers n’ont pas été en mesure de la récupérer.
En entrevue, le chef de la section des enquêtes criminelles Nord et mandataire organisationnel en matière de vols de véhicules à moteur au SPVM, le commandant Yannick Desmarais, explique qu’il y a une hausse des vols de voiture.
«En 2020, on avait 4700 véhicules rapportés volés; en 2021 on est monté à 6500; en 2022, on est à 9500, affirme-t-il. C’est l’offre et la demande, on le sait, dans le marché du véhicule. Il y a une énorme demande et peu d’offre, donc ça crée un créneau.»
Il soutient que les voleurs font partie de réseaux organisés et que plusieurs véhicules sont exportés à l’étranger.
De Montréal... à Dubaï!
En ce qui concerne le véhicule volé de l’homme qui allègue ne pas avoir reçu d’aide du SPVM pour aller récupérer son véhicule localisé, Yannick Desmarais soutient qu’il est entré en contact avec lui pour lui expliquer la situation.
«Je me suis excusé au nom du SPVM. Ce n’est pas la bonne réponse qu’il a eu cette journée-là. Tous les policiers ont la légitimité d’opérer dans le port de Montréal. Ce n’était pas un système de localisation qu’il avait sur son véhicule, c’était un système de type airtag. C’est donc plus difficile de localiser une voiture parmi 30 000 conteneurs.»