Aller au contenu
Tragédie de Laval

Le drame vécu de l'intérieur: «C'était la panique totale» -Hamdi Ben Chaabane

Le drame vécu de l'intérieur: «C'était la panique totale» -Hamdi Ben Chaabane
Un autobus a foncé dans la garderie éducative Sainte-Rose, mercredi matin. Dans ce drame, deux enfants sont décédés. / La Presse canadienne / Graham Hughes

Hamdi Ben Chaabane était chez lui lorsqu’il a entendu un bruit sourd, vers 8h30, mercredi. Un autobus venait de foncer littéralement dans la garderie éducative située en face de sa résidence. Un drame se déroulait alors sous ses yeux…

Il est tout de suite accouru pour apporter de l’aide ; il a été l'un des premiers à constater l'ampleur de la crise. 

«J’ai eu du mal à dormir la nuit dernière. Cela dit, j’ai pu prendre trois heures pour me reposer un peu. C’est mon épouse qui a d’abord entendu le bruit. Elle criait. Un bus avait défoncé la garderie. Je suis sorti, et à partir de là, tout a commencé. Le premier réflexe que j’ai eu : j’ai contacté la police. Ensuite, j’ai rencontré un brave type, un héros, qui tentait d’ouvrir la porte de l’autobus. On a ensuite essayé de maîtriser le chauffeur en le mettant par terre. Il avait retiré ses vêtements… D’autres parents sont venus nous aider.» 

«De mon côté, j’ai décidé de regarder sous l’autobus. Il y avait des débris. On a trouvé un garçon qui était sauvé. […] Après, on a dû maîtriser de nouveau le conducteur, qui criait et bougeait très fort. […] Il était en rage. Il lançait des mots incompréhensibles. Nous étions quatre personnes qui essayaient de le garder au sol et c’était difficile.»

Par la suite, Hamdi Ben Chaabane s’est glissé entre le bus et un mur. Il entendait une voix… 

C’est à ce moment que des policiers sont arrivés et ont mis les menottes aux bras du chauffeur. Des pompiers ont alors crié, nous demandant de sortir du bâtiment parce que le plafond menaçait de s’effondrer. Les policiers et les pompiers ont ensuite pris la relève. 

«C’était la panique totale. […] Réfugiés dans une autre salle, des enfants et des enseignants de la garderie pleuraient. Ils étaient paniqués. C’était une scène tragique.» 

Abonnez-vous à l’infolettre du 98.5 Montréal!Abonnez-vous à l’infolettre du 98.5 Montréal!
En m’abonnant, j’accepte de recevoir des communications par courriel de Cogeco Média et de ses sociétés affiliées, y compris des nouvelles, des mises à jour, des activités et des concours. Vous pouvez vous désabonner en tout temps en utilisant le lien au bas de nos courriels ou en nous contactant par le biais de notre Politique en matière de protection des renseignements personnels. Veuillez noter, cependant, que nous pouvons continuer à vous envoyer des communications liées au service et d’autres communications non commerciales. Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité de Google et les les conditions d'utilisation s'appliquent.

Plus avec Paul Arcand

Le mot de la fin de Paul Arcand: «Je vais continuer de m'indigner...»
«Il faut avoir la capacité de s'indigner»- Paul Arcand
«Jamais je n'aurais cru faire de la radio avec Paul Arcand» -Nathalie Normandeau

Vous aimerez aussi

L’écoute en direct débutera à la suite de ce message publicitaire.
Les amateurs de sports
En direct
En ondes jusqu’à 00:00