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Immigration irrégulière et demande d'asile

Chemin Roxham: le laxisme américain et les enjeux au Canada

Chemin Roxham: le laxisme américain et les enjeux au Canada
Le chemin Roxham, du côté canadien de la frontière avec les États-Unis. / Archives La Presse canadienne

L’afflux de personnes arrivant à la frontière canado-américaine inquiète beaucoup de Québécois.

60 000 demandes d’asile ont été effectuées en 2022. C’est du jamais vu.

Avant l’arrivée au pouvoir de la Coalition avenir Québec, elles représentaient environ 9000 personnes par année. 

Cette semaine, on a appris dans un article du New York Post que des migrants reçoivent de l’argent des autorités américaines afin de se rendre au Canada. À vrai dire, ils reçoivent de l'aide pour rejoindre une ville américaine.

Ainsi, plusieurs se rendent ultimement à Plattsburgh, dans l’État de New York, pour ensuite emprunter le chemin Roxham. 

Stephen Reichhold, directeur de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes.

«Je pense qu’on peut accueillir toutes ces personnes, mais la solution idéale serait qu’elles soient réparties dans tout le Canada. C’est ce que le gouvernement du Québec souhaite aussi. […] Aux États-Unis, 250 000 migrants ont traversé la frontière en provenance du Mexique. Certains ont comme objectif de se rendre au Canada. Des États envoient ces migrants à New York, pour se débarrasser d’eux. La Ville de New York a un programme qui implique notamment le paiement le transport pour aller à Boston, Buffalo ou encore Plattsburgh. Je ne peux pas croire que l’administration new-yorkaise propose aux gens d’aller à la frontière canadienne pour demander l’asile. Les personnes choisissent la ville de leur choix et on leur donne un billet d’autobus.» 

Ce programme est géré par des organismes d’aide aux réfugiés. Selon M. Reichhold on ne parle pas de milliers de personnes, annuellement. 

«Vous savez, le gouvernement canadien offre la même chose aux migrants qui se trouve au Canada. Ils peuvent ainsi aller en Ontario ou dans les villes d’autres provinces. […] Le fait qu’il y ait une concentration à Montréal, ça pose en effet des problèmes. Il faut qu’ils obtiennent rapidement leur autonomie et qu’ils aillent dans les autres provinces. Du moins, c’est une partie du problème.»

Stephen Reichhold parle par ailleurs de l'expérience allemande, qui a accueuilli de nombreux migrants ces dernières années. Ceux-ci ont permis de réduire la crise associée à la pénurie de main-d'oeuvre.

Plus avec Luc Ferrandez

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