Un lieutenant de la Sûreté du Québec a été affecté à d'autres tâches après avoir fait l'objet d'allégations de la part du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI).
C'est ce qu'a appris le quotidien La Presse qui souligne que l'ancien superviseur à l'Unité permanente anticorruption (UPAC) a été confiné à des tâches administratives dans le cadre de l'enquête sur les fuites médiatiques liées à l'enquête sur le député Guy Ouellette.
Le DG de la Sûreté du Québec Martin Prud'homme et l'ancien responsable des enquêtes à l'UPAC, André Boulanger avaient déjà subi des sort similaires.
Le nouveau lieutenant déplacé avait quitté l'UPAC il y'a quelques mois pour revenir à la Sûreté du Québec.
Par ailleurs, une lieutenante de la Sûreté du Québec est soupçonnée d'avoir orienté l'enquête entourant le député Ouellette.
Selon des documents obtenus par le Journal de Montréal, l'officière travaillait à l'époque à l'UPAC avant d'être suspendue en février dernier.
La lieutenante est soupçonnée d'avoir intercepté illégalement des communications privées et de supposition de personne.