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C’est un match spectaculaire qu’ont offert les joueurs des Canadiens de Montréal dans une victoire à l’arraché contre les Maple Leafs de Toronto par la marque de 6 à 5 en tirs de barrage.
Jonathan Drouin a à nouveau offert une performance inspirée en plus d’inscrire le filet qui fut le catalyseur de la remontée du Tricolore.
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«J’ai joué des matchs de séries intenses, mais ça, c’était dans mon top 3 des matchs les plus émotifs et intenses. On a créé du momentum avec Max Domi.»
Jeff Petry a, lui aussi, réussi un but fort important pour les Montréalais sur un tir de punition qu’il n’avait aucune idée qu’il allait obtenir lorsque Kapanen a été trouvé coupable d’avoir lancé son bâton brisé en sa direction.
«J’ai vu des joueurs lancer des bâtons vers une rondelle, mais jamais vers un joueur. Je croyais que n’importe quel joueur pouvait prendre le tir, mais ce fut moi! Carey a fait de gros arrêts importants sans quoi le match n’aurait pas pu se rendre aussi loin.»
«C’était vraiment enlevant. Les choses n’allaient pas très bien en sortant de la deuxième, mais on a tout donné en troisième.»
Rien n’indiquait toutefois que les Canadiens allaient remporter cette rencontre avant la troisième période, puisque la troupe de Claude Julien tirait de l’arrière par la marque de 4 à 1 à un certain moment en deuxième.
«On a parlé de ça, on n’a pas bien commencé le match et ils étaient meilleurs que nous, mais on a remis les compteurs à zéro et les choses se sont replacées.»
Quoiqu’il en soit, l’entraîneur-chef du Canadien était fort heureux de la tournure des évènements et particulièrement du travail de son groupe de leaders.
«On était une équipe frustrée après deux périodes, parce qu’on ne jouait pas du bon hockey. Nos décisions et beaucoup de revirements, mais on a été capable de retrouver notre focus entre la deuxième et la troisième période et on est revenu fort alors c’est certain que ça a démontré beaucoup de caractère. Pas la plus belle victoire, mais une victoire importante! […] Une victoire comme ça démontre que le match n’est jamais fini avant la fin.[…] Il ne faut jamais abandonner!»