L’ex-maire de Montréal Denis Coderre est l’ambassadeur de la visite papale qui aura lieu au Canada au mois de juillet.
Concrètement, il sera responsable d’une campagne de financement de plusieurs millions de dollars afin de financer le voyage du pape François 1er.
Ce dernier vient au pays dans la foulée de la réconciliation envers les peuples autochtones au Canada. Au micro de l’animateur Bernard Drainville, l’ex-maire et l'ex-ministre fédéral indique qu’il ne peut encore présumer combien de millions de dollars ladite visite va coûter.
Cinq millions? Dix millions?
« Je ne suis pas à ce montant-là, mais ça va être des millions. C’est sûr. Ce n’est pas juste une question religieuse, c’est surtout une question de réconciliation. »
Denis Coderre s’est prêté avec plaisir aux questions en rafale de Bernard Drainville, certaines soumises par les auditeurs.
-Est-ce tu es payé pour faire ce que tu fais?
DC: « C’est bénévole. »
-Le pape vient s’excuser auprès des communautés autochtones. Pourquoi c’est à nous de payer pour ça?
DC: « Parce que quand j’invite quelqu’un à la maison, c’est moi qui paie ».
-Le Vatican est riche et a les moyens de payer. Pourquoi est-ce qu’on paierait pour ça aussi?
DC: « Parce que c’est un chef d’État. Parce que c’est un effort collectif et parce qu’on sait recevoir. »
« C’est quand même un homme exceptionnel. François, il est un peu comme moi : anti-establishment. C’est comme un prêtre ouvrier qui est très terre-à-terre. Qui a brassé la cabane et qui veut régler le problème. On ne regardera pas l’arbre, on va checker la forêt. »