Les nombreuses contraventions des fameux radars photo engendrent des revenus importants sur le dos des automobilistes depuis 2009 sur les routes du Québec.
En ce samedi, le collaborateur Gilles Payer, porte-parole du ministère des Transports, a tenté de nous éclairer sur ce qu’on fait avec les millions de dollars récupérés en contravention depuis tout ce temps.
Soulignant d’abord que la présence de radar photo engendre automatique un ralentissement sur les routes aux endroits où ils sont déployés, Gilles Payer rappelle qu’on répertorie moins d’accident et de décès sur ces tronçons par le fait même.
Le porte-parole explique que l’argent recueilli par les contraventions est placé dans le Fond de la sécurité routière. Ce fond sert à payer les appareils et leur entretien, mais aussi à investir dans des projets de sécurité comme d’aménager des trottoirs, des dos-d’âne, des passages piétonniers, ou des radars pédagogiques dans des régions urbaines par exemple.
Gilles Payer aborde aussi la question de l’alcool au volant qui fait encore la manchette avec la période des Fêtes qui est à nos portes.
«Il y a des gains qui ont été faits, mais ce sont des pertes qui demeurent incommensurables. Comme le disait la publicité, quand on conduit, on ne boit pas du tout, ce n’est pas compliqué.»