Malgré plusieurs dossiers bien campés et la bonne préparation du chef Paul St-Pierre Plamondon, Luc Ferrandez était pour le moins catégorique quant au peu d'impact du rassemblement du week-end du Conseil national du Parti québécois.
Il comparait ainsi les lendemains beaucoup plus porteurs des rencontres récentes des troupes libérales et solidaires.
« On est le lendemain et il n'y a plus rien dans les médias. C'est terminé la couverture médiatique. Ce n'est pas suffisant le buzz qu'il y a eu en fin de semaine pour donner l'impression que le parti part sur une nouvelle poussée. Le PQ n'a pas de traction, il n'est pas en train de monter et je pense que cela ne se produira pas », disait le chroniqueur, lundi, au micro de Paul Arcand.
« Le fédéral n'a jamais été aussi centralisateur, le français n'a jamais été aussi menacé, les Québécois n'ont jamais été autant capables de s'occuper de leurs propres affaires, on est en tête du Canada en termes d'emploi. Toutes ces conditions gagnantes n'emmènent pas de volonté de projet national. S'il ne vient pas de là en ce moment, il va venir quand? »