Au lendemain de l'annonce de reporter d'un mois la vaccination obligatoire pour les travailleurs de la santé, la décision du ministre de la Santé, Christian Dubé continue de faire rager une bonne partie de la population.
Visiblement lui aussi frustré à propos de cette prise de position, le ministre disait au micro de Paul Arcand qu'on « n'a pas abdiqué sur la vaccination obligatoire (...) Ce qu'on a fait, c'est qu'on a retardé l'échéancier, mais la vaccination obligatoire est encore là et la preuve, ces gens-là qui ne seront pas vaccinés vont avoir des pénalités ».
« Je peux comprendre la frustration et la déception des gens (...) Je la comprends, mais à un moment donné, moi je ne suis pas là pour un concours de popularité, je suis là pour gérer. J'avais deux préoccupations dans les derniers jours: la sécurité des patients, mais aussi le fardeau sur les travailleurs de la santé qui restent dans le réseau (...) Je la comprends la frustration, je n'ai pas le droit de le dire, mais je l'étais un peu moi aussi frustré. »
Par ailleurs, plusieurs se disent soulagés de la décision de Québec.
C'est le cas de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux qui demandait ce report afin de ne pas aggraver la pénurie de main d'oeuvre.
Également au menu de Paul Arcand, Robert Comeau, président par intérim de l'APTS, a mentionné que du travail de sensibilisation restait à faire.