Chaque matin de semaine, Bernard Drainville et Pierre-Yves McSween se succèdent au micro de Paul Arcand à l'émission Puisqu'il faut se lever au 98.5.
Parfois, leurs sujets se recoupent comme jeudi matin avec le dossier de Desjardins et du financement de la relance du Groupe Capitales Médias sous la forme d'une coopérative.
Des opinions opposées selon le regard posé
Rarement les chroniqueurs politiques et économiques matinaux du 98.5 auront livré des opinions aussi diamétralement opposées.
«Desjardins dit oui, après ça Desjardins dit non et là, Desjardins dit: on va y repenser. Pourquoi? Parce que le premier ministre a mis de la pression? C'est bizarre de les voir aller. On parle de deux millions, on ne parle pas de 100 millions», résumait quant à lui Paul Arcand.
9:16
«Desjardins a l'occasion de nous dire ce qu'ils sont. Quels sont les principes et les valeurs qui les gouvernent? Est-ce qu'ils s'accrochent presque exclusivement dorénavant à une logique strictement financière comme n'importe laquelle des banques ou est-ce qu'ils vont faire ce pour quoi ils ont été créés: pas juste protéger et faire fructifier notre argent, mais aussi participer au développement des communautés... C'est l'identité de Desjardins qui est en cause.»
De son côté, Pierre-Yves McSween continue de penser que les chiffres parlent et uniquement les chiffres dans le dossier du Groupe Capitales Médias.
7:25
«Capital régional Desjardins a comme mission de développer, oui, mais de faire du rendement. Les journaux, on ne sait pas comment dans le plan d'affaires on peut faire de l'argent. Je ne comprends pas pourquoi on blâme Desjardins... Ce n'est pas un OBNL. Le but, ce n'est pas de donner de l'argent aux pauvres, le but, c'est d'aider des entreprises à se développer.»