PLAINFIELD, Ont. — Le chef libéral, Justin Trudeau, a refusé de se mouiller, dimanche, face à la volonté du gouvernement de François Legault d'interdire la formule «Bonjour-Hi!» dans les commerces et les services publics du Québec.
En point de presse à Plainfield, en Ontario, dimanche, le premier ministre sortant s'est abstenu de prendre position sur cette question sensible.
«Il n'y a aucune législation sur laquelle je pourrais me prononcer maintenant», a-t-il déclaré, en soulignant avoir «toujours reconnu l'importance et la primauté du français au Québec».
Justin Trudeau n'a pas non plus voulu préciser si les libéraux appuieraient une éventuelle contestation des démarches du gouvernement québécois pour interdire la formule de salutations bilingue.
«On est très loin de ce moment-là. On est curieux de voir comment le gouvernement provincial légiférerait une telle chose», a-t-il maintenu.
Le ministre responsable de la langue française, Simon Jolin-Barrette, a fait part de ses intentions de faire du français la seule langue d'accueil dans la province vendredi, sans toutefois préciser comment il compte procéder.
La Presse canadienne