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L’affirmation de la langue française est une priorité pour le gouvernement Legault. On propose la nomination d’un commissaire à la langue française qui relèverait de l’Assemblée nationale du Québec.
Sur le plan de la manœuvre politique, Luc Lavoie juge que la Coalition avenir Québec trouve le moyen de dicter l’agenda politique et d’obliger les autres partis à «jouer dans son carré de sable».
«Honnêtement, je peux pas voir ce que ça va changer, si on veut vraiment travailler à la pérennité et la préservation et à l’épanouissement du français. C’est pas en mettant un commissaire et une nouvelle structure bureaucratique en place qu’on va avancer, c’est en mettant de l’argent dans les écoles et en faisant de l’enseignement du français la priorité numéro un du gouvernement.»
Selon Luc Lavoie, ce sont les Québécois qui se tirent dans le pied avec les concepts de «Bonjour, Hi!» ou de l’accueil en anglais dans les périodes à fort achalandage touristique, alors que le fait français est l’apport premier de cet intérêt touristique des voyageurs étrangers qui visitent le Québec.
«De prendre ça, de monter ça en épingle […] j’pense que c’est fait pour épater la galerie et entretenir le carré de sable et à forcer les péquistes à dire qu’ils ont raison et les libéraux è saluer l’initiative. [...] On ne peut pas être contre la tarte aux pommes, surtout quand elle est servie avec de la crème glacée à la vanille!»