Malgré la grogne des amateurs d’armes, le gouvernement du Québec maintient sa volonté de faire appliquer la loi sur l'immatriculation des armes à feu qui entre en vigueur le 29 janvier.
La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a toutefois annoncé, mercredi matin, qu'elle proposera trois assouplissements à la loi afin de convaincre plus de détenteurs d'armes à feu à les enregistrer.
Ces assouplissements concernent la mesure de la longueur du canon, l'inscription du numéro d'enregistrement et la durée de déplacement de l'arme.
Au moment de son annonce, la ministre était accompagnée du directeur général de la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs, Alain Cossette, et de la coordonnatrice de Poly se souvient, Heidi Rathjen.
La présence de la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs ne signifiait toutefois pas qu’elle changeait son fusil d’épaule concernant leur opposition au registre québécois des armes à feu.
«C’était une belle tribune pour aller expliquer notre position. Il y avait beaucoup de journalistes et on a pu rappeler notre position pour l’abolition du registre»
Mais le chasseur se réjouit des assouplissements effectués par la ministre.
«Ç'a démontré que la CAQ avait de l’écoute. On espère juste qu’avec le temps, ils vont réaliser que c’est un gouffre financier. C’est beaucoup plus rentable d’investir auprès des gens qui ont des problèmes de santé mentale»
Pour sa part, le coordonnatrice de Poly se souvient n’est pas en désaccord avec les assouplissements apportés pourvu qu’ils ne compromettent pas la sécurité publique.
«On n’est pas anti-chasseurs, on n’est pas anti-chasse. Ce sont des accommodements raisonnables qui vont assurer une meilleure adhésion par les propriétaires d’armes»