« La bataille des camionneurs, elle est perdue d'avance. »
La police d'Ottawa soutient qu'elle est en contact avec les organisateurs du convoi de camionneurs question de connaître leurs plans de manifestations contre la vaccination obligatoire.
Les camionneurs transfrontaliers se dirigeront vers la capitale nationale en fin de semaine et les autorités se préparent à toute éventualité, y compris des débordements violents.
Paul Arcand a voulu permettre aux auditeurs de 98.5 d'entendre différents sons de cloche à propos de ce qui est appelé «le convoi de la liberté» avec Dan Robin, un camionneur non-vacciné et Benoit Therrien, le président de Truck Stop Québec.
« Le convoi est fait pour l'arrêt des mesures, ce n'est pas du tout l'obligation vaccinale; on est dépassés ce point-là, ça fait longtemps. Le mouvement, c'est pour arrêter les mesures complètement: le port du masque, le code QR, évidemment la liberté de choix, il y a d'autres traitements que le vaccin et tout est discrédité présentement par le discours dominant. On est discrédités et on est traités de complotistes. On n'est pas des complotistes, on veut redonner la liberté de choix au Canada (...) Les camionneurs ont une obligation morale contre le dictat autoritaire. »
Voix bien différente de Truck Stop Québec
Autre voix bien différente dans le dossier, le président de Truck Stop Québec, Benoit Therrien, lançait un tout autre message, jeudi matin, à l'aube de la manifestation à Ottawa.
« J'entends toutes sortes de choses ce matin et j'ai le poil des bras qui me frise un peu... », disait-il.
« Le mouvement est né de l'obligation vaccinale du 15 janvier dernier, ça c'était le premier objectif de ce mouvement-là de faire renverser la vaccination obligatoire. Là, c'est rendu un ramassis de plein de monde. Est-ce qu'on instrumentalise les camionneurs pour arriver à un objectif de faire flancher Trudeau sur toutes les mesures? (...) Il faut que les gens soient capables de pouvoir identifier s'il y avait de la casse quelque part, qui fait de la casse. »