Dans sa revue de presse du mardi 20 novembre, Paul Arcand n'en revenait pas de la décision du juge Jean-Jacques Gagné qui, au Palais de justice de Montréal, a accordé l’absolution à un enseignant ayant filmé les parties intimes d'adolescentes à leur insu durant une période de trois ans.
Simon Lamarre, âge de 40 ans, qui était un enseignant de cinquième année au primaire, s'en sort donc sans casier judiciaire parce que, selon le juge, «il n'est pas dans l'intérêt public de neutraliser le savoir de l'accusé et de se priver d'une quinzaine d'années d'études et de travail universitaire».
« Si c'était quelqu'un de moins utile à la société, un quidam, la sentence serait différente? », se demandait l'animateur du 98.5.
« On ne parle pas d’un cas isolé. On ne parle pas d'un évènement qui est arrivé une fois dans une vie. On parle de quelqu'un qui pendant trois ans a fait ça et il a arrêté quand il a été pris en flagrant délit à la station de métro Villa Maria (...) Monsieur nous explique qu'il regrette, que c'est un peu de la faute d'une relation toxique qu'il avait avec sa conjointe et que son état d'égarement a duré pendant trois ans. Sérieusement, on a cru ça? »