Les policiers sont en désaccord avec la loi C-5 abolissant les peines minimales obligatoires pour les violences faites par armes à feu.
Le gouvernement ne se rend pas compte qu’en abolissant les peines minimales obligatoires dans ce contexte, cela mène à une banalisation de l’utilisation des armes, explique Pierre Brochet, directeur de la police de Laval, au micro de Bernard Drainville.
«Je pense qu’on passe un très mauvais message au citoyen et un mauvais message aussi au bandit qui utilise des armes à feu sans aucune conscience sur le terrain.»
Il ajoute que c’est la troisième année consécutive que la police remarque une recrudescence de la violence et du nombre d’armes à feu en circulation. Le policier rappelle qu’il est important de prendre en compte les victimes de ces actes criminels qui souhaitent avoir justice.
«On s’attend lorsqu’il y a des crimes graves, surtout commis avec une arme à feu, il y ait des conséquences graves pour l’auteur de ces crimes-là. Mais quand la situation inverse arrive, il y a des doutes au sein des citoyens, pis,c’est pas ce qu’on veut.»