Pour une première fois, un juge a fait un lien entre la découverte d’armes à feu illégales et des fraudes associées à la Prestation canadienne d’urgence (PCU) dans un dossier criminel.
À la fin novembre, le juge Yvan Poulin a décidé que les dizaines de milliers de dollars retrouvés dans les poches de 15 fêtards ne leur seraient pas rendus. La justice a fait un rapprochement entre des armes illégales et de la fraude à la PCU.
Lors d’une intervention des policiers du Groupe tactique d’intervention de Montréal, en juin 2020, des participants à une fête illégale ont écopé d’amendes d’une valeur d’environ 100 000 $.
« Les agents s’étaient présentés dans un lieu du Vieux-Montréal après avoir vu les fêtards exhibant leurs armes à feu et un sac de plastique contenant leur petite fortune sur le réseau social Snapchat », peut-on lire dans un article de Daniel Renaud publié dans La Presse. Plusieurs des participants traînent des dossiers criminels.
Au tribunal, plus tard, plusieurs fêtards ont expliqué au juge Poulin que leur magot provenait de la PCU.