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Six mois après les inondations printanières, de nombreux sinistrés vivent toujours dans l’incertitude.
Dans le but de soutenir les sinistrés des inondations du printemps dernier, Bernard Drainville et toute son équipe ont concocté une émission spéciale de trois heures, diffusée en direct de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, mardi.
Durant cette émission, de nombreux sinistrés de Sainte-Marthe-sur-le-Lac sont venus raconter ce qu’ils vivent depuis cette fameuse soirée du samedi 27 avril où la digue a cédé.
«On a eu sept pieds d’eau dans le sous-sol. On s’est fait prendre en charge assez vite. On a eu du bon soutien. Il y a deux mois et demi, on a eu notre permis de rénovation. Ils nous ont déjà donné 30 000$. Et avec, on a investi dans le sous-sol, mais on n’a pas fini. Mais il y a un mois, ils nous ont appelés pour nous dire qu’on pouvait démolir, que c'était notre décision. Ils ont évalué qu’il y avait 90 000$ de dommages. Moi, je veux démolir, mais pour mon mari, c’est une autre histoire. Moi, je veux partir, je ne veux plus rester ici»
«Tout le monde disait qu’avec la digue, on était bien protégés, que ça n’arriverait jamais. Mais c’est arrivé. Je n’ai pas confiance en ça. L’incertitude, c’est terrible de ne pas savoir où on s’en va. Et chaque fois qu’on essaie d’avoir des réponses, on nous répond toujours la même chose : ‘’C’est en étude, on vous revient’’»
«On a eu de la chance dans notre malchance. On a eu des anges qui nous ont aidés. On a pu reconstruire. Notre électricien, Yvon Poirier, est arrivé dans notre cour et nous a demandé si on avait besoin d'aide. On ne le connaissait pas. Il a dit: ''C'est ma fête et j'ai envie d'aider quelqu'un''. Il n'a rien demandé en retour. Tout mon rez-de-chaussée a été atteint, il ne restait que les solives dans la maison»
«Tout le monde a le droit d'aider son prochain. C'était à mon tour»