La toile du Stade olympique, à Montréal, doit être remplacée. Or, très peu d’entrepreneurs semblent intéressés de soumettre un projet. Entrevue avec Michel Labrecque, président directeur général du Parc Olympique.
À preuve du contraire, ce projet – qui vaut pourtant des dizaines de millions de dollars - ne fera pas l’objet d’un appel d’offres compétitif.
En effet, un seul soumissionnaire manifeste son intérêt pour le remplacement de la toile, soit le consortium formé par les firmes québécoises Pomerleau et Canam.
Certes, 28 entrepreneurs se sont présentés à la réunion d’information organisée l’automne dernier, mais pratiquement aucun d’entre eux n’a cru bon soumettre un plan.
«Le toit du Stade est compliqué. Quand on a lancé l’appel de qualification, des entreprises ont déposé leur curriculum vitae. Nous avons des sentiments partagés, puisqu’on aurait qu’au moins deux ou trois entreprises déposent un projet. En contrepartie, celui de Pomerleau-Canam est de très grande qualité. Essentiellement, il y a une surchauffe du marché international dans le domaine des travaux publics. Les firmes d’ingénieur pensent qu’il y aura beaucoup d’autres projets possibles.»
M. Labrecque a précisé que cette sorte de désertion des firmes à propos du toit du Stade olympique n’a rien à voir avec sa [mauvaise] réputation.