Les quelque 400 chauffeurs de Téo Taxi, de Montréal, ont reçu mardi matin un avis de licenciement de la part de l'entreprise Taxelco.
Plusieurs chauffeurs ont avisé Paul Arcand qu'en se présentant au lieu de travail situé sur la rue Saint-Patrick, en fin de nuit, ils ont été accueillis par des agents de sécurité qui leur ont dit qu'il n'y aurait pas d'activités pendant la journée. Ils ont ajouté qu'ils n'avaient précédemment été prévenus de rien.
Le chroniqueur économique Pierre-Yves McSween a expliqué au 98,5 FM pourquoi la compagnie a procédé ainsi.
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«Dans la réalité, c’est que t’as pas le choix. Si t’annonces à 8 heures hier soir que c’est la fin de Téo, cette nuit, t'as pas de service, t’as du sabotage, t’as du vol… On peut avoir du grabuge, on peut atteindre l’intégrité de l’entreprise par frustration. On n’a pas le choix de travailler comme ça.»
L'entreprise Taxelco, société mère de Téo Taxi, fera à 10h30 une annonce qu'elle qualifie d'importante concernant ses activités.
Selon Pierre-Yves McSween, la compagnie conservera l'application de Téo, mais desservira maintenant ses services de Taxi Hochelaga et de Taxi Diamond.
Taxelco, Fonds XPND Croissance, fait partie de XPND Capital, où Alexandre Taillefer est associé principal.
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