À un peu plus deux mois du 1er juillet, grand jour de déménagement, les Offices municipaux d'Habitation de Laval, Longueuil et Montréal ont déjà reçu plus de 350 demandes d'aide.
Il faut ajouter qu'environ 17 000 ménages attendent un logement à prix modique.
Pour Cédric Dussault, du Regroupement des Comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), il s'agit seulement de la pointe de l'iceberg.
Le nombre d'évictions et la quasi-absence de construction n'annoncent rien de bon.
«Il y a eu beaucoup plus d'évictions dans la dernière année qu'il y en avait eu l'année précédente. Donc on a plus de gens qui ont perdu des logements et il n'y a pas plus de logements disponibles. On ne voit pas comment la situation au 1er juillet pourrait être meilleure que celle de l'an dernier.»