Le ministre de l'Intérieur ukrainien figure parmi les 14 personnes tuées dans le crash d'un hélicoptère en banlieue de Kyiv, en Ukraine.
Denys Monastyrskyi et trois enfants sont notamment morts mercredi, quand l’appareil s’est écrasé sur une école maternelle, qui a ensuite provoqué un incendie.
Un côté du bâtiment scolaire a été carbonisé et des débris ont été éparpillés au sol.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy a déclaré que le bilan complet des victimes n'était pas encore établi et qu'il avait ordonné une enquête sur cette « terrible tragédie ».
« La douleur est indescriptible », a-t-il affirmé dans un communiqué.
Lors d’une entrevue accordée à l’animateur Luc Ferrandez, le général français à la retraite Dominique Trinquand n’écarte pas l’hypothèse d’un sabotage.
«Tout est à analyser. Des tirs russes ne peuvent pas être la cause de l’écrasement dans cette zone. Il est toutefois possible que ce soit un sabotage. Par ailleurs, l’hélicoptère volait dans le brouillard. Donc, une difficulté de pilotage ou un incident mécanique sont aussi à considérer. Je pense que l’enquête va nous éclairer. Chose certaine, s’il y a eu une opération de sabotage russe, les services de sécurité ukrainiens ont été défaillants. Voudront-ils l’accepter ? Pourrons-nous connaître la vérité?»
Selon Dominique Trinquand, Denys Monastyrskyi était un membre important du gouvernement ukrainien : «C’était un jeune ministre très engagé.»
Durant l'entretien, le général parle également des combats militaires dans la petite ville minière de la région du Donetsk, dans l'est du pays.