Avez-vous déjà regretté de vous être fait tatouer?

Lors de son voyage au bord de la mer, Chantal Lamarre a remarqué les tatouages présents sur une majorité de vacanciers, qui avaient «les grandes dates de leur vie et de leur existence» marquées sur le corps. À la barre de l'émission Même le week-end, la coanimatrice et son équipe discutent de cette tendance très forte et de sa pérennité.

«Je me suis demandé si ça allait un peu diminuer parce que souvent, pour la génération suivante, ce que les autres ont fait avant nous c'est tout sauf cool», souligne la coanimatrice.  

Chantal Lamarre indique toutefois qu'à l'heure actuelle, le tatouage demeure fort populaire. Elle précise que 50% des Américains de moins de 40 ans « en arborent un quelque part». Cette statistique concerne autant les tatouages plus discrets que ceux qui sont bien visibles. 

Les raisons derrière le tatouage

Plusieurs raisons poussent les gens à se faire tatouer. Si certains souhaitent utiliser ce moyen pour marquer un évènement important de leur vie, d'autres y voient l'occasion de porter sur leur corps une œuvre d'art.

«Il y a des gens qui y pensent très longtemps et qui vont voir un maître tatoueur réputé pour avoir quelque chose d'exclusif. Les raisons sont toutes bonnes», ajoute la coanimatrice.

Elle ajoute cependant que cette pratique a longtemps été stigmatisée. Elle raconte que lorsqu'elle était une jeune adulte, les femmes n'étaient jamais tatouées et ces dessins permanents n'étaient pas utilisés comme forme d'art. «C'était des motards ou des trucs gossés à l'aiguille en prison. Ce n'était pas tellement beau. À l'époque, il n'y avait pas vraiment de tatoueurs qui avaient pignon sur rue.»

Elle rappelle également que le tatouage était aussi perçu, il n'y a pas si longtemps, comme un élément peu compatible avec la vie professionnelle. «Il y a certains postes où on n'engageait pas une personne si on voyait quelque chose dépasser de son cou», souligne Chantal Lamarre. 

Elle demande également aux auditeurs s'il leur est arrivé de regretter un tatouage.  

Écoutez l'intégralité de la chronique de Chantal Lamarre...