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Joueur-Entraîneur: toute opinion n'est pas bonne à dire, selon Antoine Roussel
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Toute vérité n’est pas bonne à dire, dit le proverbe. Parfois, une opinion non plus. Parlez-en à Antoine Roussel…
En compagnie de Mario Langlois aux Amateurs de sports, l’ancien joueur des Canucks se souvient d’un épisode avec l’entraîneur Travis Green.
«Travis nous avait posé une question dans le vestiaire. Les coachs, dès fois, ils demandent l’opinion des joueurs. Le danger, quand tu demandes l’opinion, c’est que tu aies une réponse… mais ce n’est pas garanti que la réponse fasse ton affaire.
«Moi, j’avais donné une réponse qu’il ne voulait pas entendre et il n’était pas content. Et ça c’était conclu par un échange houleux. Je te dirais, quand je repense à ça, que ça n’a pas nécessairement été bon pour ma carrière.»
Mais ses coéquipiers avaient apprécié, faisant jouer Rooster, d’Alice In Chains, à son retour dans le vestiaire.
«Si t'as toujours du monde qui pense comme toi, tu peux pas te remettre en question».
En revanche, Roussel avait vécu une situation différente quelques années plus tôt avec Ken Hitchcock et les Stars de Dallas, un entraîneur qu’il n’a pourtant pas beaucoup apprécié.
«C’est le coach que j’ai le plus détesté… Ken Hitchcock avait beaucoup de défauts, mais il avait une grande qualité. Il disait : «Si vous avez quelque chose à dire, amenez-en. Mettez-moi au défi. On va faire ça ensemble et on va arriver à une meilleure solution pour toute l’équipe.» Moi, je suis parti de Dallas avec cette mentalité.»
Ce qui n’a pas été un succès à Vancouver, avec un autre entraîneur qui n’avait pas la même approche, la même ouverture.
«Dans ce conflit, j’avais juste parlé avec mes émotions et au final, tu ne gagnes pas dans des choses de même si ton coach n’est pas ouvert d’esprit. Il y a des coachs qui ouvrent plus la porte que d’autres.»