Certes, les premiers ministres provinciaux avaient offert un puissant front commun au gouvernement fédéral, soutenant qu’aucune province n’accepterait que les transferts en santé soient soumis à des conditions par le gouvernement Trudeau. Mais, l’unité des provinciales est désormais un peu moins forte qu’elle ne l’était il y a quelques mois.
C’est du moins ce que souligne Philippe Léger dans sa chronique, jeudi, au micro de Luc Ferrandez.
Selon le chroniqueur, une province comme l’Ontario pourrait être plus ouverte à certains compromis en matière de conditions, si cela peut offrir à la province des milliards de dollars supplémentaires. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le premier ministre ontarien Doug Ford, selon Philippe Léger.
Il souligne que les conditions du gouvernement fédéral sont, règle générale, uniformes d’un océan à l’autre. Mais comme les réalités diffèrent d’une province à une autre, il est fort difficile de faire entrer celles-cidans le moule générique implanté par Ottawa.
De plus, il rappelle que la santé étant une compétence provinciale, le fédéral ne devrait pas en théorie à avoir à émettre de condition dans ses transferts.
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