Le CF Montréal a annoncé en milieu de matinée, mardi, qu'il mettait fin à son entente avec Sandro Grande, récemment nommé entraineur-chef de l'équipe réserve.
L'annonce de cette embauche avait renversé le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon.
Grande a déploré, en 2012, que le tireur du Métropolis ait raté sa cible le soir de l'élection de Pauline Marois.
Il avait aussi traité les souverainistes d'idiots.
Grande est revenu sur ses déclarations de l'époque, jurant avoir appris de ses erreurs, mais ne s'est jamais excusé auprès de celle qui était visée par ses propos.
« Cette légèreté-là de ne pas nommer auprès de qui il doit s'excuser, de ne pas prendre au sérieux un attentat et un acte criminel parce que, rappelons-le, inciter à la haine publiquement, c'est un acte criminel, me renverse », disait Paul St-Pierre Plamondon au micro de Paul Arcand, avant le volte-face de l'équipe montréalaise.
« Souhaiter la mort de quelqu'un, c'est invraisemblable qu'on n'ait pas pris au sérieux davantage cette situation-là et qu'on ait présenté, hier, un charabia qui ne convient absolument pas vu la gravité des propos et ce que cela implique pour plus de deux millions de Québécois indépendantistes, dont plusieurs fans du club CF Montréal. »
De son côté, Richard Legendre a été vice-président exécutif de l'Impact de Montréal.
«Ce n'est pas parce que ça fait 10 ans que ce n'est plus grave», commentait-il également à Paul Arcand, avant l'annonce que le CF Montréal coupait les ponts avec Sandro Grande.
Legendre se souvient que l'homme et le joueur avait semé la controverse lors de son passage chez l'Impact.
«Malheureusement, il s'est fait connaitre en prenant Mauro Biello à la gorge en plein match, son coéquipier. Il ne jouait pas contre Mauro Biello, il jouait avec. C'était l'image qu'on avait gardée de Sandro Grande.»
«S'il reste une once de jugement à l'organisation du CF Montréal, ça va être réglé d'ici la fin de la journée».