De nombreux Québécois ont été affectés par des problèmes survenus au sein de quelques compagnies aériennes, au point où le gouvernement canadien dit vouloir convoquer ces transporteurs.
Reports, annulations, perte de bagage, énormes défaillances dans les communications : durant le temps des Fêtes, plusieurs voyageurs ont ressenti beaucoup de frustration par rapport aux nombreuses lacunes dans les équipes du service à la clinetèle de certaines compagnies, dont Sunwing.
Le Directeur de l'Observatoire international de l'aéronautique et de l'aviation civile de l'UQAM, Mehran Ebrahimi souligne que les compagnies aériennes au Canada n'ont jamais mis en place de politique pour la protection des passagers.
Il rappelle que ce n'est que depuis quelques années qu'il existe une charte des droits des passagers aériens au pays et que celle-ci est loin d'être parfaite.
«Il y a des trous dans la charte pour protéger les passagers. Au ministère des Transports, il n’y a jamais eu cette culture de protection des passagers. C’est très compliqué au Canada, comparativement à l’Europe et aux États-Unis. Chez nous, c’est au passager à prouver que la compagnie aérienne a tort.»
Selon M. Ebrahimi, Sunwing a notamment des méthodes d’une autre époque.
«La compagnie [a visiblement] une politique de ressources humaines et de l’organisation du travail qui est d'abord orientée sur le profit maximal. […] Il y a eu une surexploitation des travailleurs. Comment faire pour que ça coûte le moins cher possible à l’employeur?»