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«C'était une soirée que je n'oublierai jamais» -Alain Vigneault
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Alain Vigneault, ancien entraîneur-chef de carrière dans la Ligue nationale de hockey et des Olympiques de Hull dans la LHJMQ, a été honoré à Gatineau. Une bannière à son effigie a été accrochée au plafond du Centre Slush Puppie.
Il a d’ailleurs remporté la Coupe du Président en 1988 et a porté les couleurs de cette équipe de 1977 à 1980. Vigneault a été derrière le banc de cette équipe de 1987 à 1992.
À la suite de cet hommage, il a donné une entrevue à Yanick Bouchard aux Amateurs de sports.
«C’était un moment très spécial pour moi, ma famille, mes amis. C’était une soirée extraordinaire. Les Olympiques de Gatineau demeurent la meilleure équipe de hockey junior à travers le Canada. Voir la bannière monter était spécial, mais revoir mes joueurs, c’était spécial aussi. C’est une soirée que je n’oublierai jamais.»
Vigneault a notamment revu ses anciens joueurs dont Benoît Brunet, Stéphane Quintal et Martin Gélinas.
Il s'est rappelé de la conquête de 1988. Le nouvel intronisé au Temple de la renommée de la LHJMQ mentionne qu'en demi-finale contre Laval, son équipe perdait la série trois matchs à un et avait réussi à compléter la remontée. Sa formation avait réalisé le même exploit pour mettre la main sur le précieux trophée contre les Voltigeurs de Drummondville.
Un natif de Hull, cet entraîneur de renom a souligné que c’était un moment de fierté pour lui de vivre cette soirée.
«Je suis un petit gars de Hull, un petit gars de Gatineau. J’ai joué pour les Olympiques. J’ai été l’entraîneur. De voir la bannière en haut, c’était très spécial pour un petit gars de la région.»
Lors de cet entretien, l'ancien entraîneur-chef des Canadiens de Montréal s'est aussi rappelé d'anecdotes du temps folklorique du hockey junior. Il a déjà eu des combats verbaux avec Michel Therrien et Bob Hartley.
Alain Vigneault a d'ailleurs donné un conseil aux jeunes entraîneurs.
«Il faut rester soi-même et avoir travailler fort. Le travail amène tout le reste. N'arrête pas de croire en toi. Quand j'ai été congédié des Canadiens, j'ai été six mois sans travailler et j'ai été capable de revenir dans la Ligue nationale.»