Le vol à l'étalage serait de plus en plus problématique. Il a récemment atteint des «proportions épiques», notamment dans les quincailleries. Au micro de Philippe Cantin, Richard Darveau, président de l'Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (l’AQMAT), trace le portrait de cette situation à laquelle doivent faire face ces commerçants.
La situation a des répercussions à plusieurs niveaux chez les quincaillers, dont un impact direct sur le personnel, selon M. Darveau.
«Un employé qui voit un faible souci de la sécurité pourrait tenter d'être de mèche avec des clients malhonnêtes.»
Le président de l'AQMAT souligne aussi les pertes financières que ces vols impliquent pour les propriétaires de ces commerces, qui perdent non seulement le profit qu'ils auraient fait avec la vente, mais également le prix auquel ils se sont procuré l'objet.
«Ça peut aller de 50 000$ à 250 000$ de pertes par année. Ça me révolte!»
Les raisons derrière le phénomène
Selon Richard Darveau, la pénurie de main-d'œuvre se trouve à l'origine de ce phénomène en hausse. Les employeurs ont effectivement été forcés de « baisser la garde par rapport aux critères » des années précédentes.
«Avec la pénurie de main-d'œuvre, il n'y a pas assez d'employés et tu engages le premier venu», souligne le président de l'AQMAT
Écoutez l'intégralité de ses explications...