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«Il y a un énorme travail de reconstruction à faire» -Christine St-Pierre
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Que retenir de l'année politique 2022?
Lors de l’émission Sans réserve, l’animateur Philippe Cantin a accueilli le chroniqueur Philippe Léger et Christine St-Pierre, ancienne députée libérale de l’Acadie, pour faire un bilan de la dernière année en matière de politique.
Deux noms ayant fait leur nom pour de bonnes raisons sont Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois, et Joe Biden, président des États-Unis.
«Pour la personnalité de l’année, il est difficile de passer à côté de Paul St-Pierre Plamondon. Il est parti de tellement loin. Même cet été, on a vu un personnage politique émerger. À quelques jours du déclenchement de la campagne électorale, le PQ était à 8% dans les intentions de vote. Bonne campagne, des bons débats. Il a découvert un ton plaideur et plus avocat. [...] Il a gagné la bataille du serment au roi. Au-delà des autres oppositions politiques, le seul parti avec une brise dans le voile est le Parti québécois.»
«En créant la solidarité des pays de l’ouest face à l’invasion en Ukraine, Joe Biden a accompli un travail extraordinaire. En février, il avait dit que les Russes étaient pour envahir l’Ukraine. Personne n’y croyait et Biden répétait son message. Quand l’invasion est arrivée, il a réussi à faire la solidarité entre les pays d’Europe et les pays de l’Ouest. C’est assez exceptionnel.»
Selon Léger, la campagne électorale de la Coalition avenir Québec fut une déception.
De son côté, Christine St-Pierre, ancienne députée libérale de l’Acadie, a voulu parler de la situation de son ex-formation politique.
«Il y a un énorme travail de reconstruction à faire, parce que le résultat est historique. On n’a jamais vu un résultat aussi épouvantable dans l’histoire du Parti libéral du Québec. Il faudra beaucoup d’énergie. [...] Je ne crois pas que le parti soit mort, mais il faut se pencher sur ce qui s’est passé. [...] Il y a une déconnexion avec les francophones.»