Rien de tel qu’une victoire en prolongation pour remonter le moral au départ d’une longue séquence de sept matchs à l’étranger.
Surtout quand tu viens de perdre trois rencontres…
Bref, Martin St-Louis avait de bonnes raisons de se réjouir. Mike Hoffman a tranché le débat en prolongation et Christian Dvorak a ajouté un but. Dvorak qui a fait peur à tout le monde en était atteint d’une rondelle décochée par Nick Suzuki.
«C’est un gars qui vient travailler à tous les matchs. Et il a pris un tir sur le bord d’une oreille. Il est tough. Je suis content qu’il ait été récompensé. Il joue un gros rôle dans nos succès.»
St-Louis a souligné que le décalage horaire et le long voyage n’avaient pas été faciles à gérer.
«On a voyagé cinq, six heures, hier. Je trouve que l’on s’est amélioré plus le match avançait. La première période n’était pas excellente. La deuxième était un peu mieux. J’ai aimé notre troisième période. Comment on a géré notre troisième. Mais notre meilleure période, c’était la prolongation (sourire). On a continué à s’améliorer. »
Au troisième tiers, St-Louis a modifié ses trios et il a notamment ramené Kirby Dach à l’aile, avec Nick Suzuki et Cole Caufield. Et Dach a bien failli marquer.
«Là, tu es dans une position de gagner un match en troisième. Je pense que tu essaies de te donner la meilleure chance. Et c’est ça qu’on pensait qui nous donnerait la meilleure chance. À moment donné, tu essaies de coacher avec ton instinct. C’est ça que j’ai fait.»
Et il a bien aimé l’apport du nouveau venu Anthony Richard.
« J’ai bien aimé. L’énergie. La vitesse. Il se démarque. Il couvre beaucoup de glace, offensivement, défensivement. »
« Mon rôle à Laval, c’est un peu plus offensif. Ici, c’est de me démarquer avec ma vitesse, mon acharnement. Je suis satisfait de mon premier match en général. Je n’ai pas regardé les textos à mon père, mais il va me dire que j’ai été trop généreux (une chance ratée).
« Il me le dit depuis que je suis novice. J’ai été un passeur, avant… Quand ça va vite, tu penses à un jeu… Mais je ne me suis pas laissé abattre par ça et j’ai gardé confiance avec la rondelle. Mais dans la Ligue américaine, dix fois sur dix, je vais la lancer, celle-là. »
Martin St-Louis a bien aimé l’apport de Jonathan Drouin, également.
«Depuis qu’il est de retour de sa blessure, Jo, il joue au hockey comme on sait que Jo est capable de jouer. Je suis content pour l’équipe, mais je suis encore plus content pour lui. »