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Partie de chasse avec de riches gens d'affaires

«Est-ce qu’on a parlé de dossiers du gouvernement? Non» -Pierre Fitzgibbon

«Est-ce qu’on a parlé de dossiers du gouvernement? Non» -Pierre Fitzgibbon
Le ministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon / Photo d'archives : La Presse canadienne
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Le superministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, qualifie le Journal de Montréal de tabloïd de bas de gamme, en référence à la couverture médiatique faite à propos de sa participation à une partie de chasse aux faisans, dans une île privée avec de riches gens d’affaires.

En entrevue avec Paul Arcand, vendredi, le ministre a affirmé que le reportage sur sa présence à une partie de chasse au faisan touchait à sa vie personnelle. 

«J’ai lu l’article pour la première fois jeudi. Le titre, la mise en page, la photo, les faisans et même une liste des gens… que je ne connais pas. J’ai trouvé que c’était triste. C’est un amalgame digne d’un tabloïd de bas de gamme. Maintenant, les faits. C’est un terrain privé où je vais depuis 20 ans, avec de très bonnes connaissances. L’événement dure trois heures. À la fin, il y a eu un repas offert à environ 25 personnes. Est-ce qu’on a parlé de dossiers [du gouvernement] ? La réponse est non. Cela dit, on a parlé beaucoup des raisons qui [me motivent] à faire de la politique. J’ai parlé aussi d'économie...»

Cet événement prestigieux, durant lequel les participants se vêtissent en costume traditionnel autrichien, est accessible sur invitation seulement. 

Il avait lieu sur l’île de la Province, au lac Memphrémagog. 

Au dire de M. Fitzgibbon, il n'a rien payé pour y participer. Or, les frais encourus pour sa personne étaient somme toute minimes. «Les coûts associés à ma présence : deux boîtes de balles, deux cafés, du Perrier et un repas». 

Le ministre affirme qu'il continuera à participer à ce genre d'événement et qu'il ne s'est pas trouvé en situation de conflit d'intérêts.

HEC Montréal

En début d'entrevue, le ministre traite de sa sortie dans les réseaux sociaux pour dénoncer les questions du Journal de Montréal sur un don qu'il a accordé au HEC Montréal.

Il affirme que même un don personnel et désintéressé provoque un intérêt mal intentionné de la part d'un journaliste de mauvaise foi. 

Il dit espérer que ce genre de couverture de presse ne fera pas en sorte de décourager des donateurs potentiels.

Le journaliste impliqué lui a demandé notamment si un tel don envoie un mauvais message aux autres universités. Pierre Fitzgibbon juge qu'il était nécessaire de dénoncer une telle attitude.

-> Écoutez l'intégralité de l'entrevue accordée par Pierre Fitzgibbon à l'animateur Paul Arcand.

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