La santé des enfants et adolescents québécois est en déclin selon des chercheurs de l'Université de Sherbrooke. Pour en venir à cette conclusion, ils ont comparé les résultats au test navette des jeunes d'aujourd'hui à ceux des années 80 et remarqué une régression d'environ trois paliers.
À l'émission Même le week-end, Élisabeth Crête, Chantal Lamarre et Jérémie Rainville discutent des performances de plus en plus faibles à cette fameuse épreuve, «mieux connue sous le nom de test bip-bip».
L'examen consiste à faire courir ses participants sur une distance de 20 mètres. Lorsque la tonalité sonore retentit, les coureurs doivent parcourir à nouveau cette distance, s'arrêter, puis attendre le prochain signal, qui s'accélère au fur et à mesure que le test se poursuit.
«C'est l'ancêtre du CrossFit et de l'intervalle. Vous dire comment j'haïs ça ! J'étais lamentable!»
Élisabeth Crête se demande toutefois si le test permet d'évaluer réellement les problèmes dans la condition physique des jeunes.
«Parmi ceux qui ont eu de mauvais résultats, dont moi, il y en a qui n'avaient peut-être juste pas un si bon cardio à l'époque, mais qui ont découvert un sport plus tard.»
Jérémie Rainville abonde en ce sens en ajoutant que certains facteurs, comme la pression de performance, peuvent avoir un impact sur les résultats du test navette.
Il estime que cet examen représente un signe que la condition physique des adolescents est bel et bien en déclin.
Écoutez l'intégralité de la discussion concernant le test bip-bip...