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Les Canadiens, une équipe offensive?
Les Canadiens en ont étonné plusieurs en revenant à Montréal au terme d’un périple de quatre rencontres à l’étranger où ils ont présenté une fiche supérieure à .500.
Le Tricolore (13-11-2, 28 points) a remporté deux matchs, subi un revers à la régulière et un autre en prolongation après des rencontres contre les Flames, les Oilers, les Canucks et le Kraken, le tout, pour une récolte de 5 points.
Est-ce que l’identité des Canadiens a été modifiée en raison du virage jeunesse des dernières années et de l’émergence de Nick Suzuki et Cole Caufield?
Mario Langlois a posé la question à l’analyste Dany Dubé.
«C’est une perception que l’on est en train de cimenter. Désormais, l’image de l’organisation, c’est Suzuki et Caufield. »
Ce qui n’a pas toujours été le cas.
« La culture du CH, ça a été un gardien vedette qui te permet de gagner la coupe Stanley. Mais les bonnes années ont toujours mis en plan des vedettes offensives. »
Selon l’analyste, ce changement chez le Tricolore s’apparente à ce que l’on voit dans le circuit Bettman.
« La LNH, c’est un virage majeur. J’en ai parlé souvent. Si tu ne marques pas trois buts par match, tu n’es pas dans la game. Cela met plus de pression sur les gardiens. Vingt-deux équipes marquent plus de trois buts par match, et à peine neuf équipes ne concèdent pas trois buts par match. Avant, c’était le contraire. »
Bref, pour les Canadiens, dans les prochaines semaines : on coupe les buts contre ou on augmente les buts pour?
« L’équilibre, c’est ce que tu peux enlever à l’adversaire. »
« Le premier trio du Canadien, depuis l’arrivée de Kirby Dach, c’est 45 % des buts de l’équipe. La recette: des joueurs-clés qui tirent les autres. Je pense que chez le Canadien, on a ça. Est-ce que la périphérie, c’est suffisant? La réponse est évidente, c’est non. »
Dubé estime donc qu’il y a une brisure importante entre le premier groupe d’attaquants et le reste de la formation.
« C’est l’offensive qui est reine, maintenant. Ce n’est plus la défensive. »
Et rien à craindre pour ce qui est de l’intensité.
« Le Canadien est combatif, à l’image de Martin St-Louis », assure Dubé.
À écouter
«On a un style offensif, mais à quel prix?» -Martin St-Louis
En complétement, avec l'intervention de Martin McGuire, les commentaires de Jake Allen, qui estime que le circuit devient de plus en plus offensif, et ceux de l'entraîneur Martin St-Louis, qui explique les difficultés de maintenir l'équilibre entre l'offensive et la défensive.
