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Nouveau rapport de la vérificatrice générale: Hydro-Québec sous les réflecteurs
Hydro-Québec «n’est pas outillée adéquatement pour faire face au défi grandissant du vieillissement de ses actifs», indique la vérificatrice générale dans son rapport annuel 2022-2023 déposé mercredi au Salon bleu.
Ainsi, il y a une «baisse marquée» de la fiabilité de son service de distribution d’électricité.
Guylaine Leclerc souligne que les pannes causées par les équipements défaillants ont touché (2021) près de deux millions de clients. Depuis une dizaine d’années, «la durée moyenne des pannes par client alimenté a augmenté de 63 % et le nombre de pannes est en hausse de 16 %», précise-t-elle. Ces données ne comprennent pas les évènements météorologiques majeurs.
Le plan de réduction des pannes n’a été que partiellement mis en œuvre. […] Une part importante des efforts de maintenance préventive qu’Hydro-Québec doit réaliser n’est pas accomplie », ajoute Mme Leclerc au sujet de la plus importante société d’État québécoise.
Certes, Hydro-Québec a conçu un plan estimé à 800 millions de dollars, pour atténuer ces problèmes de pannes. Mme Leclerc critique cependant ce plan, dont les résultats atteints en 2021 étaient «bien en deçà des attentes».
-> Au micro de Paul Arcand, écoutez les chroniqueurs Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, qui commentent les analyses sur la performance de la société d'État.
« Hydro-Québec a toujours eu des problèmes de performance, notamment dans les années 1990. La direction a réglé ça en partie dans les années 2000. […] Il y a eu un investissement majeur. Ce que je comprends du rapport, c’est que la société d’État retourne dans ses vieilles habitudes : manque d’employés, de formation, équipements vieillissants, et peut-être de la mauvaise gestion. Pas d’affaire à niaiser avec ça. »
«Hydro-Québec dispose de données imprécises ou incomplètes sur certaines caractéristiques de ses actifs. Hydro-Québec est un fleuron québécois, une grosse société créée en 1944. Ça m’a fait de la peine de lire les informations concernant ce rapport. Je croyais qu’Hydro-Québec avait acquis au fil des années un certain savoir-faire en matière de gestion. Mais, non, il y a une augmentation de 63 % des pannes entre 2012 et 2021.»
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