Le nouveau ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, n’a pas l’intention de changer le système « à trois vitesses ».
Dans un article de Caroline Plante de La Presse canadienne, publié mardi, on peut lire que Bernard Drainville accepte l’école à trois vitesses.
« Il continuera de financer le public régulier, le public sélectif et le privé », est-il écrit.
En mêlée de presse à l’Assemblée nationale, le nouveau ministre a indiqué qu’il ne veut pas changer le modèle actuel.
Pourtant, plusieurs le jugent inéquitable, dont Stéphane Vigneault, coordonnateur du mouvement l'École ensemble, qui dénonce depuis longtemps cette sélection des élèves faite par le secteur privé et certaines écoles publiques, au détriment du régulier.
«En [apprenant les dires de Bernard Drainville], nous avons eu des sentiments d’incompréhension et de frustration. Comment peut-il encore nier l’existence de l’école à trois vitesses? Ça fait consensus au Québec. Les parents le disent, tout comme les enseignants et l’ONU. Même le premier ministre l’a reconnu au micro de votre collègue Paul Arcand. M. Drainville semble le seul au Québec à ne pas voir l’éléphant dans la pièce. C’est absurde. Ça me frustre de constater que le ministre veut jouer dans un vieux film.»
Le mouvement l'École ensemlbe prône un réseau commun d'écoles subventionnées à cent pour cent, sans sélection d'élèves.