Le chirurgien, professeur et conférencier innu, Stanley Volant, croit que le nombre de femmes autochtones ayant subi une violence obstétricale est plus élevé que le démontre une enquête.
«Il est inacceptable que des femmes, sans leur consentement, aient été stérilisées. Certaines d'entre elles l'on su plusieurs années plus tard, on essayant d'avoir des enfants. C'est inacceptable que des médecins, des équipes professionnelles aient pris une telle décision sans l'accord de la personne concernée, sur la base de préjugés raciaux. Le consentement éclairé est pourtant essentiel.»
La professeure Suzy Basile et la doctorante Patricia Bouchard, de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, avancent dans un rapport que 22 cas de stérilisation forcée de femmes inuites et des Premières Nations sont survenus au Québec depuis 1980.
Stanley Volant espère une intervention du Collège des médecins pour aller au fond des choses.