La journaliste de Radio-Canada, Chantal Lavigne, signale dans un article que seulement 1 à 2 % des gens donneraient un organe après leur décès, malgré des sondages indiquant que 90% des personnes y seraient favorables.
Au micro de Luc Ferrandez, le Dr Pierre Marsolais, intensiviste et interniste à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, explique les origines de cette situation qui a un impact sévère sur de nombreuses personnes.
Un manque de ressources
Une grande pénurie de ressources pour les prendre en charge serait à l'origine de ce nombre très faible de donneurs. Effectivement, comme ces derniers sont déjà décédés, ils sont rarement prioritaires aux soins intensifs.
«Ils passent en dernier ou ne passent pas. On perd donc des organes et des donneurs», souligne le spécialiste.
Ce problème de ressources se ferait également sentir au au sein même de l'organisme qui coordonne les transplantations d'organes au Québec.
«Transplant Québec a besoin de gens afin de coordonner l'ensemble des dons, des transports et des receveurs, etc. Sinon, dans les hôpitaux, il y a un problème des lits disponibles aux soins intensifs et dans les salles d'opération. «Nous à l'intérieur de l'hôpital on subi les deux problèmes.»
-> Écoutez l'intégralité des explications du Dr Pierre Marsolais.