12 fondations qui œuvrent dans le milieu d’aide et de soutien à la protection de la jeunesse ont décidé de se regrouper afin de venir en aide plus massivement aux dizaines de milliers de jeunes qui reçoivent des services en vertu de la loi sur la protection de la jeunesse.
Benoit Duplessis, président du Regroupement des fondations pour la protection de la jeunesse du Québec, et Nicolas Zorn, doctorant en science politique à l’Université de Montréal et directeur du projet d’Observatoire québécois des inégalités, ont commenté la situation au micro de Luc Ferrandez.
M. Zorn a d’ailleurs déjà fréquenté des centres jeunesse durant son enfance.
Les deux ont livré un cri du cœur pour les jeunes.
«Les jeunes ont besoin d’aide et de soutien. On parle de beaucoup de programmes pour la transition vers leur vie d’adulte. On les aide à poursuivre leurs études post-secondaires ou universitaires. On peut les mettre en lien pour certains métiers, les aider pour aller en appartement. On parle de mentorat, de coaching, etc.»
«Avec le recul, je peux dire que j’ai eu des coups de pouce sur ce dont j’avais besoin. Ceci dit, est-ce qu’on aurait déclaré succès et victoire quand je venais de décrocher du cégep, quand je venais de décrocher du secondaire ou en situation de pauvreté? Ce sont des hauts et des bas. Les coups de pouce font la différence quand nous sommes à terre. Parfois, les jeunes ne savaient pas que les fondations existaient. Je ne savais pas que ça existait et c’est pour ça que je m’implique. C’est important de redonner. Les fondations font une grande différence dans la vie de ces jeunes-là parce que les besoins sont complexes. Ce sont les logements, l’éducation, les soins de santé, etc.»