Dans un article, le journal Le Devoir souligne une initiative permettant à deux étudiantes d'obtenir un logement gratuit dans une résidence pour aînés à Québec, en échange d'une dizaine d'heures de bénévolat par semaine. Jeanne Huard, qui bénéficie de ce programme à la résidence Les Jardins Saint-Sacrement, raconte son expérience à l'émission Même le week-end.
Jusqu'à présent, l'initiative, qui donne également à ses deux participantes un accès sans frais au réseau internet et aux transports, serait un véritable succès. Jeanne Huard a toutefois dû se soumettre à un processus de sélection pour participer au programme en question.
«On a envoyé une lettre de présentation et un horaire d'activité que l'on prévoyait faire. Ensuite, on a passé des entrevues en ligne à la résidence», explique la jeune femme.
Les étudiants qui soumettaient leur candidature devaient aussi prouver leur capacité à s'impliquer au sein de la résidence, ce qui peut s'avérer complexe pour une personne toujours sur les bancs d'école.
Les types de tâches
L'étudiante explique que les tâches qu'elle doit accomplir pour mériter sa place à la résidence sont variées.
«Parfois, on fait des activités plus personnelles. On sort avec les résidents faire des marches, on va prendre un café et parfois, on doit aller chercher et ramener chez eux les gens qui sont moins autonomes. Ce sont des moments plus personnels pour apprendre à connaître les gens.»
Jeanne Huard raconte qu'elle s'implique aussi en prenant part à différentes activités de groupe offertes à résidence. «Moi, j'organise la chorale le lundi soir. Si non, on fait parfois des activités de bricolage ou de décoration», rapporte-t-elle.
Une expérience enrichissante
La jeune femme souligne que si une petite adaptation était nécessaire lorsqu'elle est arrivée à la résidence avec sa camarade, l'accueil qu'elle a reçu était très chaleureux.
Jusqu'à maintenant, l'étudiante considère que son expérience est très enrichissante. «On n’a pas l'habitude d'être dans un milieu avec des gens qui ne sont pas de la même génération que nous et d'être minoritaire dans cette population-là. Nous n'avons pas leur perspective sur la vie et l'histoire qui l'accompagne. Je bénéficie de l'expérience de vie de 60 personnes autour de moi», souligne-t-elle.
Écoutez l'ensemble de son témoignage...