Le bureau du Protecteur du citoyen a soulevé l’existence de traitement de faveur dans l’octroi de subventions discrétionnaires à la tête du ministère de l’Éducation.
Certains organismes auraient bénéficié d'un traitement particulier dans le cadre du programme de 60 millions de dollars. Parmi eux : le Club des petits déjeuners du Canada, Allô prof et Secondaire en spectacle.
L’ex-ministre de l’Éducation Sébastien Proulx est d’ailleurs blâmé dans un rapport d'enquête diffusé jeudi, puisqu’il a été en poste de février 2016 à octobre 2018.
En fait, il vise le ministère tout comme le travail de M. Proulx lorsqu’il était en poste.
Lors d’un entretien avec l’animateur Paul Arcand, vendredi matin, M. Proulx a affirmé qu’il n’a rien à se reprocher dans ce dossier.
«Je n’ai fait aucun favoritisme. Je n’ai perçu aucun conflit d’intérêts. […] Il est arrivé toutefois qu’un ministre décide d’aller à l’encontre de son ministère. C’est clair que [j’ai reviré de bord des hauts fonctionnaires à propos de ce programme discrétionnaire de soutien aux partenaires. On parle de centaines d’organismes. Une institution a failli à sa tâche. On discrédite celui qui était ministre. Ça veut dire que les ministres avant et après moi ont vraisemblablement posé des gestes similaires. Je les défendrais de la même façon...»
C'est à la suite d'une plainte formulée en février 2018 que le bureau du Protecteur du citoyen a décidé d'enquêter sur la situation.