Mercredi, La presse et le 98.5 ont présenté L'affaire Julien Lacroix, deux ans plus tard, un dossier important qu'ils ont mené en collaboration. L'article et le podcast donnent la parole à ces femmes impliquées qui, avec le recul, auraient fait les choses autrement. Genviève Morin, l'une d'entre elles, aborde notamment le concept de justice réparatrice et en donne sa version. Mais comment peut-on réellement définir cette idée?
Après de longues heures de travail sur ce dossier colossal, Marie-Ève Tremblay est de retour au micro Luc Ferrandez, accompagnée de Marie-Ève Lamoureux, directrice générale d’Équijustice, pour expliquer ce concept.
«Je dirais que c'est une option de justice avec un grand «J», dont le propre est de mettre l'accent sur les tors qui ont été causés par les évènements dans la vie des personnes.»
Elle considère qu'il s'agit d'une justice «sur mesure» dont l'objectif est de permettre aux personnes directement concernées par les évènements d'être actives dans la gestion du processus. La justice réparatrice leur fournirait également un certain accompagnement et encadrement. Elle aiderait notamment les gens qui souhaitent entamer une discussion avec l'autre personne concernée.
«L'un des processus de la justice réparatrice, c'est le dialogue, la médiation.»
Écoutez l'intégralité des explications de la directrice générale d’Équijustice...
Écoutez le balado de Marie-Ève Tremblay ...