« J'étais tellement contente de retrouver ma famille libérale », se disait Marie-Claude Nichols, lundi, durant la journée qui devait culminer avec une stratégie pour annoncer son retour au sein du caucus.
En entrevue exclusive au micro de Paul Arcand, la députée de Vaudreuil, maintenant indépendante, a confirmé qu'elle ne reviendrait pas... du moins pour le moment.
Après avoir appris par les médias que « le deal ne tenait plus », « J'ai eu un appel du chef (intérimaire, Marc Tanguay) à 21h48... que ce n'était pas une solution qui tenait la route », disait-elle.
En expliquant ses prochaines positions, Mme Nichols a dit: « Je vais attendre le prochain chef », comme si elle laissait ouverte une dernière porte qui pourrait éventuellement s'ouvrir pour un retour au parti libéral du Québec.
Mais, pour le moment, elle a « l'impression qu'on ne me veut même plus dans mon propre caucus », concluait-elle au 98.5.
« C'est le chef intérimaire qui m'a proposé de faire un moitié-moitié pour la troisième vice-présidence et cela a été entendu puis cela a été confirmé à minimum trois reprises (...) On me présentait des excuses et pour moi c'était vraiment la première étape pour réintégrer mon équipe et recommencer à travailler sur des vrais enjeux (...) Marc Tanguay est avocat, c'est impossible qu'il ait négocié sans préalablement avoir une entente. Je ne peux pas retourner au parti. On a négocié une entente, on me dit que l'entente est torpillée. J'apprends dans les médias que l'entente ne fonctionne plus et on me dit: ''Tu es quand même la bienvenue''. Il n'y en a plus d'entente négociée franchement, validée, ficelée. Il n'y en a plus d'entente, mais tu es toujours la bienvenue au caucus pour rentrer avec ton petit bonheur. »