Dans sa revue de presse du mardi 15 novembre, Paul Arcand donnait la dernière mise à jour du programme météo attendant les Québécois au cours des prochaines heures.
« Neige en fin de nuit, mercredi, avec des vents de 40 km/h et une accumulation entre 5 et 10 cm s'accumulant en cours de journée », résumait-il.
Le tremblement de terre d'une intensité de 3,7 sur l'échelle de Richter qui a secoué le Grand Montréal, lundi soir, sera au coeur de plusieurs discussions autour de la machine à café, ce matin.
Mais, peut-être pas autant que cet espion chinois à Hydro-Québec et les réactions de certains aux recommandations du port du masque que Paul Arcand « invitait à la prudence avant de sauter dans le plafond ».
« Pour tous les antimasques qui m'abondent de leur littérature un peu fumeuse, l'État ne viendra pas imposer (le port du masque). Je serais le premier surpris. C'est une responsabilité individuelle parce qu'entre vous et moi, ce n'est pas la fin du monde de porter un masque dans un endroit public. On n'est pas en train de dire qu'il y a des mesures parce que là les gens ils prennent les propos comme ça et font des extraits: Arcand a dit que le gouvernement va nous confiner pendant le temps des Fêtes, des affaires comme ça. Je n'ai jamais dit ça, je ne pense pas ça et je suis convaincu que ça n'arrivera pas. Quand on veut faire de la propagande et quand les faits dérangent, on a aussi cette habitude chez certaines personnes de prêter des propos. »