Mini Cooper SE Countryman 2022 essai routier

•    Auto123 met à l’essai la Mini Cooper SE Countryman 2022, le seul modèle hybride rechargeable de la marque pour le moment.

•    Le groupe motopropulseur hybride ajoute du poids à un modèle connu pour son agilité légère, mais il offre tout de même une conduite dynamique.

•    Les propriétaires suffisamment disciplinés pour se brancher tous les soirs seront récompensés par une consommation de carburant très faible.

Les Minis sont toujours amusantes, n’ayons pas peur des mots. Au fil des ans, les modèles de la marque ont certes pris de l'ampleur, et on ne les trouve plus vraiment dans la catégorie des « voitures bon marché ». Pourtant, ils offrent une expérience de conduite unique.

Il y a quelques années, nous avons vu la première Mini entièrement électrique faire son apparition sur le marché. Sans surprise, la Cooper SE s'est montrée très amusante, le couple instantané d'un véhicule électrique ne nuisant pas au niveau de plaisir qu'elle procure à ceux et celles qui sont au volant.

Mais cette Cooper SE Countryman 2022 est une autre paire de manches. Car elle ne contient pas seulement un moteur électrique et un bloc-batterie, comme la Cooper SE, et pas seulement un moteur à combustion et ses pièces, comme la Mini Countryman ordinaire. Elle abrite les deux. Et donc, elle est 244 kg plus lourde que la Countryman ordinaire.

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Cela signifie que, bien qu'elle ressemble absolument à une Mini, sans grands écarts de design à part les grands logos E sur les côtés et à l'arrière de la voiture, la conduite qu'elle offre doit être affectée d'une certaine manière. Ce n'est probablement pas un problème si elle n'est pas très différente, mais si elle l'est, la question se pose : quel est l'intérêt d'une Mini lourde et lente ?

Comme nous l'avons mentionné, le look de la Mini Countryman 2022 est fidèle à ce que nous connaissons et aimons des voitures de la marque. C'est une sorte de bloc et il y a des parties arrondies ici et là, mais le tout s'harmonise bien, si vous aimez ce genre de look. Il est certainement distinctif.

L'intérieur est également distinct, ce qui signifie que vous savez que vous êtes dans une Mini dès que vous vous asseyez, ou même lorsque vous la regardez de l'extérieur ! Je défie quiconque de ne pas s'amuser avec ces interrupteurs alignés sur la console inférieure, ou d'apprécier les écrans ronds. Le meilleur type de design futuriste est le design rétrofuturiste, si vous voulez mon avis.

Dans l'application, l'utilisation du système d'infodivertissement et des données du conducteur est relativement simple. Tout est un peu orienté vers les jeux, mais si vous conduisez une Mini, vous n'êtes pas fermé à cela, je suppose.

Sur la route

Tous les gadgets et le plaisir du design, c'est bien beau, mais c'est ici que l'on entre dans le vif du sujet avec cette Mini branchée. Tout d'abord, sachez que vous pouvez rouler, si la charge est suffisante et que vous n'êtes pas à une vitesse d'autoroute illégale, en mode tout électrique pour garder le moteur thermique au repos. C'est le MAX eDRIVE. Restez-en là et vous verrez votre autonomie fondre comme un bonhomme de neige en mars (février, si l'on tient compte des changements climatiques).

Officiellement, cette autonomie est de 29 km, mais cela dépend de l'état de la route et de votre comportement derrière le volant. De toute manière, comme pour la plupart des modèles à propulsion hybride, la plupart des propriétaires finiront par laisser le groupe motopropulseur décider quand utiliser quel moteur. Leur travail consiste à avoir l'autodiscipline de brancher le véhicule tous les soirs. S'ils le font, la plupart des trajets d'une longueur raisonnable (et en dessous d'une certaine vitesse) n'impliqueront pas l'utilisation du moteur à combustion interne. 

Vous êtes probablement en train de dire que l'autonomie est un problème. Comment cette chose se conduit-elle ? Eh bien, elle est propulsée par un moteur 3-cylindres turbo de 1,5 litre, ainsi que par le moteur électrique. Le moteur à combustion interne développe 134 chevaux et 162 lb-pi de couple, tandis que le moteur électrique (alimenté par une batterie de 10 kWh) développe 87 chevaux et 122 lb-pi de couple. Grâce à la présence de ce dernier, l'accélération au démarrage est très vive, qu'il s'agisse de problèmes de poids ou non.

Ensuite, le positionnement intelligent du bloc-batterie (sous les sièges arrière) donne à la voiture une bonne répartition du poids pour l'adhérence des roues arrière – parfait puisque cette Mini est une propulsion lorsque vous utilisez le mode tout électrique. Et même, la faible répartition du poids aide à maximiser l'agilité et la capacité de prendre des virages. Vous êtes assis plus haut que dans une Cooper, mais le roulis est minime, et surtout, il est prévisible.

Par ailleurs, la direction et la suspension sont agréablement fermes, mais elles n'aggraveront pas votre mal de dos (j'en ai un), à moins que vous n'en fassiez trop sur des surfaces usées par le temps.

Excentrique, pas tout à fait pratique pour les familles, un peu dure pour la croupe, peut-être pas parfaitement idéale pour l'hiver, pas super bon marché (le PDSF de départ est de 44 990 $) – tout cela est vrai, et rien de tout cela n'aura beaucoup d'importance pour ceux qui sont convaincus du charme de cette Mini. 

On aime

Un look unique qui fonctionne
Une conduite dynamique
Un intérieur amusant et distinctif
Un espace de chargement décent (487 litres)

On aime moins

La conduite ferme peut vous épuiser à la longue.
Le groupe motopropulseur hybride rend le véhicule plus lourd que les autres Coopers.
Prix
On s'éloigne de plus en plus de la taille traditionnelle de la Mini.

La concurrence (la plus proche)

Hyundai Tucson PHEV
Toyota RAV4 Prime