Le sujet revient chaque année, mais il n’en demeure pas moins important, car le changement d’heure affecte notre sommeil et, conséquemment, notre santé. C’est scientifiquement prouvé. La docteur en neuropsychologie Nadia Gosselin était d'ailleurs en compagnie de Patrick Lagacé pour aborder le tout lundi après-midi.
Alors que le manque de lumière joue aussi sur les neurotransmetteurs qui sont parfois impliqués dans les symptômes de dépression et dans notre humeur selon la docteur Gosselin, elle souligne que ce sont environ 30% de la population qui souffre de troubles du sommeil.
Devrait-on arrêter de changer l’heure deux fois par an ? Outre les aspects politiques et économiques, on devrait conserver l'heure normale d'hiver tout au long de l'année selon elle, puisque la lumière matinale est la plus importante dans notre journée et celle qui influe le plus de façon positive sur notre santé. Une chose demeure, le manque de lumière du mois de novembre influence beaucoup l'humeur des Québécoises et des Québécois.
La luminothérapie, une solution?
Elle explique en terminant que la luminothérapie peut avoir des effets bénéfiques pour celles et ceux qui souffre de même que de s'exposer à la lumière extérieure en matinée lorsque cela est possible.
«Ça va avoir des effets bénéfiques sur votre humeur, votre niveau d'énergie, mais aussi sur le sommeil en soirée parce qu'on va avoir notre histoire lumineuse.»