Dans les dernières semaines, les urgences, particulièrement celles des hôpitaux pour enfants, sont débordées au Québec, mais aussi en Ontario et dans plusieurs États américains.
Plusieurs experts pointent du doigt la dette immunitaire, l’idée que les enfants aient été moins exposés à certaines maladies avec le confinement et les mesures sanitaires, mais d’autres décrivent l’idée comme de la pseudoscience.
Dr Caroline Quach, pédiatre microbiologiste-infectiologue a répondu aux questions d’Élisabeth Crête.
Qu’est-ce que le concept de dette immunitaire?
«En fait, c’est pour expliquer que les enfants ayant moins été exposés aux différents virus à la fois, parce qu’il n’y en avait pas vraiment qui circulaient avec les mesures mises en place, ont moins d’anticorps et de protection escomptés pour leur âge rendus à ce moment-ci de leur vie. Au lieu d’avoir un paquet d’anticorps et que leur immunité cellulaire aient moins vu de virus, ils arrivent à deux ans, à post-pandémie, avec cette dette, une diminution.»
Dr Quach mentionne que les enfants n’ont pas vu les virus auparavant, mais que ça n’empêche pas leur système immunitaire d’être bon.
On écoute cette entrevue…